Cette histoire a débuté par la mise en place d’un projet à l’initiative de la municipalité de Fontaine dans le cadre de la politique de la ville dans les années 2000. Pour ce faire elle avait mis à la disposition d’un collectif d’habitants et d’associations telles que l’APASE, la MJC de Fontaine, l’ADATE… des locaux situés 50 avenue Aristide Briand.

Des permanences étaient mises en place pour permettre à tout un chacun d’apporter ses réflexions, ses souvenirs, de parler de sujets les plus divers concernant leur vie d’habitants, de citoyens et de construire ainsi une partie de la mémoire collective de la commune. L’accueil était détendu, convivial, l’ambiance passionnée.

Le projet reposait sur la réalisation de six numéros d’un journal : « Mémoires ». Il relatait une multitude de sujets de la mémoire ouvrière aux évènements festifs en passant par des albums de famille en partant de la parole des Fontainois et Fontainoises. Le journal paraissait toutes les trois semaines  de  la fin février à la fin Mai 2002.

Avec le dernier numéro une fête a eu lieu du 27 mai au 2 juin et terminait le projet « Mémoires au présent » par de nombreuses animations dans toute la Ville. La réalisation d’un CD-ROM avec un petit livret retracera l’ensemble du projet.

A l’issue de ce travail et devant le succès obtenu auprès de la population, une association type loi 1901 va se créer. Elle voit le jour le 11 février 2003 et le collectif « Mémoires au présent » devenait en date du 27 février 2003 et suite à la parution au Journal officiel du 05 Mars 2003 l’association loi 1901 « Mémoires ». L’association, hébergée dans des locaux mis à disposition par la Ville, a eu son siège à différents endroits de la commune.

De 2003 à 2005, au 50 avenue Aristide Briand, ensuite à la Chapotière, au 13 rue d’Alpignano, puis au 17 rue Jean Bocq et enfin au 17 avenue Jean Jaurès.

L’association a continuée de se développer.

Les idées ne manquaient pas, les thèmes à travailler non plus. Elle s’est adaptée à l’évolution des divers moyens techniques de la presse : informatique, imprimerie, distribution…

L’équilibre financier a été trouvé : par moitié par les subventions, l’autre par les adhésions, afin de financer notre journal diffusé gratuitement. C’est un choix délibéré et comme l’a justement rappelé le trésorier en son temps, « C’est pas parce qu’il est gratuit qu’il ne coûte rien ! ».

Une période difficile liée au Covid, à l’usure et au départ de plusieurs dirigeants ont quelque peu fragilisé l’association. Il a fallu s’adapter et trouver les ressources nécessaires pour faire vivre Mémoires, continuer la parution du journal, sensibiliser nos adhérents à cette situation.

En 2025, la venue de nouveaux adhérents  au conseil d’administration, la réalisation du journal, la création d’un site internet et une belle motivation ont conforté la dynamique de notre association et donnent de nouvelles perspectives à Mémoires.